Portrait de Griffesombre - Gobelin

Griffesombre

Gobelin

Griffesombre est un gobelin malicieux et cupide qui habite dans les ombres du château. C'est un voleur habile, toujours à la recherche de quelque chose à voler. Il est vêtu d'un manteau en cuir usé et sombre, avec une capuche qui cache la moitié de son visage. Ses yeux brillants et jaunes ressortent de l'ombre. Il porte un sac en bandoulière rempli d'objets volés et des gants en cuir avec des griffes métalliques attachées. Une dague effilée est toujours à sa ceinture, prête à être utilisée en cas de besoin. Une série de clés de différentes tailles et formes sont accrochées à sa ceinture, témoignage de ses nombreux méfaits. Sa peau est verte et rugueuse, avec des cicatrices visibles sur les mains.

Portrait de Grognak le Gobelin - Gobelin

Grognak le Gobelin

Gobelin

Grognak est un gobelin malicieux et cupide, toujours à l’affût du moindre trésor à dérober. Malgré sa petite taille, il compense par une ruse redoutable et une agilité surprenante, capable de se faufiler dans les recoins les plus étroits pour atteindre son butin.Il porte des vêtements en peau de bête, râpés par le temps et ses innombrables escapades. Son grand chapeau pointu en cuir marron cache souvent un sourire mauvais, tandis que son sac en bandoulière ne quitte jamais son épaule — rempli d’objets volés, de babioles sans valeur et de trésors qu’il croit inestimables.Son arme favorite est une dague rouillée, qu’il garde dissimulée dans sa botte. Il s’en sert autant pour menacer que pour couper du pain sec.Grognak aime se moquer des voyageurs, leur tendre des pièges ou les suivre discrètement pour flairer une opportunité. Pourtant, derrière son avidité, on devine une intelligence vive et une certaine fierté tribale : il n’oublie jamais d’où il vient, ni ce qu’il doit à sa survie.

Portrait de Gribouille le Gobelin - Gobelin

Gribouille le Gobelin

Gobelin

Gribouille le Gobelin est une petite créature verte, malicieuse et cupide. Il est vêtu de lambeaux de couleur terreuse et porte un chapeau pointu, déchiré sur les bords. Son sac à dos en peau de rat est toujours rempli d'objets volés. Il porte une ceinture avec de nombreux sacs, des chaussures trop grandes pour ses pieds, une boucle d'oreille en os, un collier de dents humaines, un bracelet en fil de fer et un masque en bois grossièrement taillé. Il se défend avec un bâton noueux.

Portrait de Gobor - Gobelin

Gobor

Gobelin

Gobor l'Amical est un gobelin pas comme les autres. Avec sa peau verte et rugueuse, ses yeux jaunes brillants et son sourire chaleureux, il dégage une aura de gentillesse peu commune pour sa race. Habillé pour le froid des montagnes, il porte un manteau de fourrure, un chapeau de laine, des pantalons de toile robustes et des bottes de marche. À sa ceinture sont accrochés divers outils de mineur et son sac à dos semble toujours plein de provisions.

À propos des Gobelins

Les gobelins occupent une place centrale dans le folklore européen. Leur nom, issu du vieux français gobelinus, apparaît au XIIe siècle pour désigner des esprits malicieux vivant dans les cavernes et les vieilles maisons. Dans les légendes normandes et germaniques, le gobelin est un être souterrain, habile à manipuler le métal et les pierres précieuses.

Au fil des siècles, les gobelins ont évolué : de petits démons domestiques, ils deviennent sous la plume des écrivains de fantasy un peuple à part entière. Chez Tolkien, ils creusent les montagnes ; dans les jeux de rôle, ils incarnent la ruse et la survie. Le mot gobelin évoque aujourd'hui la forge, la ruse, la nuit et le goût du butin.

Ces créatures symbolisent l'instinct et la malice : ni entièrement mauvaises ni vraiment bonnes, elles reflètent l'ambiguïté du monde souterrain. Leurs histoires parlent de tunnels oubliés, de métaux enchantés et de secrets jalousement gardés.

Héritage dans la culture fantastique

  • Présents dans la mythologie médiévale et les contes populaires.
  • Réinventés par la littérature moderne : Tolkien, Howard, D&D, etc.
  • Symbole de la ruse, du travail de la forge et des mondes souterrains.

Dans le monde de Chemin des Runes, les gobelins se tiennent à la lisière du visible. Ni bêtes ni hommes, ils glissent entre les pierres, les racines et les murs des cités anciennes. Leur peau prend la couleur des lieux qu’ils habitent et leurs yeux reflètent la lumière des torches qu’ils volent. Petits mais résistants, ils comprennent la terre mieux que quiconque : elle leur parle dans les craquements du sol et dans le souffle des cavernes.

Les gobelins sont discrets, mais jamais absents. Là où un outil disparaît, où une porte grince sans raison, ils ne sont pas loin. Certains vivent en marge des villages humains, d’autres dans des galeries oubliées que les hommes n’ont jamais vues. Ils commercent parfois, troquant leurs trouvailles contre de la nourriture, des histoires ou un peu d’attention. Leur monde se tisse d’ombres, de murmures et de petites ruses qui les maintiennent en vie.

Parmi eux, quelques noms ont traversé les générations : Gobor l’Amical, conteur jovial qui connaît la voix des pierres ; Grognak, voleur au grand chapeau, dont la ruse n’a d’égale que la gourmandise ; Gribouille, vagabond masqué qui peint les murs de signes étranges ; et Griffesombre, veilleur silencieux qui protège les passages oubliés. Chaque gobelin possède son secret, et chacun raconte le monde à sa manière.

Dans le Chemin des Runes, les gobelins ne sont pas un peuple de guerre, mais un peuple d’adaptation. Ils récupèrent, détournent, transforment ce que les autres laissent derrière eux. Là où les hommes voient des ruines, eux voient des abris ; là où tout semble perdu, ils trouvent encore de quoi rire. Ils rappellent que rien ne disparaît vraiment tant qu’il reste quelqu’un pour le ramasser, le réparer, ou s’en moquer gentiment.